top of page

L'infirmière et la putain

d'Alain Astruc

 

 

avec

Cécile Duval

Marie Lopès

 

 

 

 

Dossier complet en pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les femmes ont la parole

 

L’actualité médiatique du début des années 1990 a été marquée par les grèves des infirmières qui militaient pour une revalorisation de leur statut, de leur travail. Ces événements ont inspiré Alain ASTRUC qui les a retranscrits à sa manière.


Une infirmière diplômée et une poule de luxe se retrouvent dans un studio de télévision en attendant de participer à une émission sur la condition féminine. Deux mondes que tout semble opposer, et pourtant, toutes deux sont femmes, en révolte par rapport à l’histoire, par rapport aux hommes...


Dans cet univers de l’information et du spectacle où la parole ne fait plus sens, elles retrouvent l’importance des mots, recréent un espace, une respiration nouvelle. Inexorablement, le texte avance, le rythme du dialogue travaille à la réunion de ces deux êtres et les transforme, les rapproche.
Un rapport amoureux, une ouverture qui les rend à elles-mêmes, à la part essentielle de leur féminité.

 

 

Alain Astruc

 

“ Astruc a été jusqu’ici une sorte de Socrate, Diogène du théâtre, son enseignement fulgurant s’est transmis oralement… Et nous sommes aujourd’hui quelques-uns à continuer à nous en nourrir ”


Valère Novarina


Né en 1924, Alain Astruc débute des études d’architecture à l’école des Beaux-Arts, mais très vite l’écriture devient sa passion. Il devient alors journaliste à la radio nationale. Il joue et met en scène de nombreuses pièces de théâtre d’auteurs dont il se sent proche tels quel Duras, Genet, Beckett…


Il écrit Une centaine de pièces, dont les plus connues sont : Les vioques, L’infirmière et la putain, La tarte à
la crème, Comme au théâtre
. Il reçoit de nombreux prix, et en 1991 il est soutenu par la DRAC pour Koweit, mon amour.


Alain Astruc conçoit le théâtre comme un espace structurel qui est métaphysique de la présence. Dans son univers le sujet n’existe plus, c’est
le verbe qui organise tout. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de personnage, mais c’est le rapport de l’homme moi-Autre avec le monde qui est
tout. Ici la voix montre la voie qui consiste à sortir le corps de lui-même, et qui donne naissance à un corps Autre, grâce à son rapport à l’espace,
à la matière, à l’énergie.

 

Extrait de L'Infirmière et la Putain, le 29/05/2005 au Soixante Adada, Saint-Denis

bottom of page